Imprimer en 3D les organes génitaux féminins (utérus, ovaires, trompes et vagin), voilà une initiative originale et salutaire menée par l’université de Lyon! De quoi mieux comprendre les mystères de l’anatomie féminine.
Objet de connaissance, qui ne manquera pas d’attiser la curiosité (car les organes génitaux féminins sont cachés), l’utérus 3D permet de découvrir que l’utérus n’est pas plus gros qu’une poire et que son inclinaison est plutôt couchée. On comprend mieux aussi la répartition dans l’espace de l’utérus par rapport aux ovaires, aux trompes et au vagin.
Résultat d’un travail en collaboration avec l’équipe du Pr Cosson, service de gynécologie-obstétrique, CHRU de Lille, Université Lille 2, ce projet ne peut que servir la cause du cycle féminin. Sur le site web anatomie3d.univ-lyon1.fr, on y trouve les fichiers prêts à envoyer à son imprimeur 3D, qui en ressortira trois pièces, à assembler par la suite.
C’est un bel outil à présenter aux femmes qui souhaitent se lancer dans la symptothermie, méthode d’auto observation de la fertilité. Certes cet utérus n’est pas animé, il ne raconte pas le fonctionnement précis du cycle. Mais il permet de mieux appréhender la position de cet organe dans le corps. Il participe ainsi à reconnexion des femmes à leur cycle et à leur corps.
Bravo aux chercheurs qui ont mis en place ce projet ! L’objectif est la réalisation de ressources 3D diverses sur les organes pelviens et l’accouchement à partir d’une réutilisation des objets 3D créés. Plusieurs types de ressources 3D peuvent être produites : vidéos (ou animations) 3D, applications Unity, fichiers pour impression 3D.
» Un autre objectif du projet est de mettre ces informations à la portée du grand public. Des collaborations avec trois associations nationales étudiantes sont prévues. Ces associations mènent, au sein du milieu étudiant et au sein de lycées et collèges, des actions d’éducation : prévention des MST, contraception, éducation à la sexualité. Le recours à la 3D pourrait faciliter la compréhension des élèves tout en dédramatisant des sujets qui restent délicats à aborder », explique le site.